Vous injectez en intra-veineux une solution de faible volume (2-3ml) contenant des microbulles de gaz de quelques microns de diamètre ; ces microbulles sont elles même encapsulées par une fine enveloppe de phospholipides.
En passant sous le faisceau ultrasonore, sous l’effet des ondes de pression de forte amplitude, les microbulles éclatent, libérant le gaz. Sur l’écran apparaissent alors des pixels plus ou moins nombreux et persistant plus ou moins longtemps, en fonction du nombre de microbulles rompus et de la vitesse de défilement de ces microbulles sous la sonde.
Le principe est ingénieux si l’on souhaite apprécier la vascularisation d’un tissu synovial de façon plus précise qu’avec le doppler énergie (que l’on peut d’ailleurs coupler à cette technique). L’intérêt est évident quand on s’intéresse à des pathologies rhumatismales telles que la polyarthrite rhumatoïde !!!
Mais, dans l’immédiat, plusieurs écueils subsistent :
- une aide est nécessaire pour injecter le produit et procéder secondairement au rinçage, ce qui semble difficile à faire, hormis dans un contexte hospitalier
- ce produit expérimental coûte cher
- des logiciels intégrés aux échographes seront nécessaires pour analyser les résultats obtenus afin d’en tirer des applications pratiques (épaisseur de la synoviale, importance de sa vascularisation et des débits sanguins)
A coup sur, cette imagerie de contraste connaîtra un bel avenir, mais quelques années seront encore nécessaires avant de généraliser cette technique…
En passant sous le faisceau ultrasonore, sous l’effet des ondes de pression de forte amplitude, les microbulles éclatent, libérant le gaz. Sur l’écran apparaissent alors des pixels plus ou moins nombreux et persistant plus ou moins longtemps, en fonction du nombre de microbulles rompus et de la vitesse de défilement de ces microbulles sous la sonde.
Le principe est ingénieux si l’on souhaite apprécier la vascularisation d’un tissu synovial de façon plus précise qu’avec le doppler énergie (que l’on peut d’ailleurs coupler à cette technique). L’intérêt est évident quand on s’intéresse à des pathologies rhumatismales telles que la polyarthrite rhumatoïde !!!
Mais, dans l’immédiat, plusieurs écueils subsistent :
- une aide est nécessaire pour injecter le produit et procéder secondairement au rinçage, ce qui semble difficile à faire, hormis dans un contexte hospitalier
- ce produit expérimental coûte cher
- des logiciels intégrés aux échographes seront nécessaires pour analyser les résultats obtenus afin d’en tirer des applications pratiques (épaisseur de la synoviale, importance de sa vascularisation et des débits sanguins)
A coup sur, cette imagerie de contraste connaîtra un bel avenir, mais quelques années seront encore nécessaires avant de généraliser cette technique…