Dans l’excellent article paru en 2007 intitulé « la Maladie de Haglund revisitée », P. PEETRONS et A. VANDERHOFSTADT font une revue bibliographique sur le sujet. Ils constatent que la définition de cette maladie varie sensiblement en fonction des pays.
Ainsi, chez les anglo-saxons, le vocable « Haglund Disease » cotoie très souvent le terme « pump bump phenomenon » et s’apparente donc essentiellement à des lésions cutanées en arrière du tendon achiléen. Vous pouvez voir à ce sujet le film « bursites rétro-achiléennes » que nous avons récemment mis en ligne sur ECHO-LOCO.
Dans les pays francophones, la véritable « Maladie de Haglund » est toute autre et se situe en regard du coin postéro-supérieur du calcanéum qui vient agresser le versant antérieur du tendon achiléen. Il en résulte un épaississement des fibres antérieures du tendon à son insertion (qui deviennent irrégulières avec parfois des zones de microruptures intratendineuses), une distension de la bourse rétrocalcanéenne ainsi que des modifications inflammatoires dans la graisse préachiléenne. Dés que possible, nous vous présenterons un film pour mieux comprendre les lésions observables.
Etonnement, alors que Patrick Haglund était d’origine suédoise, son nom ne semble pas être resté à la postérité en Scandinavie où la maladie qu’il a décrit continue à être appelée simplement « bursite rétrocalcanéenne »...
Ainsi, chez les anglo-saxons, le vocable « Haglund Disease » cotoie très souvent le terme « pump bump phenomenon » et s’apparente donc essentiellement à des lésions cutanées en arrière du tendon achiléen. Vous pouvez voir à ce sujet le film « bursites rétro-achiléennes » que nous avons récemment mis en ligne sur ECHO-LOCO.
Dans les pays francophones, la véritable « Maladie de Haglund » est toute autre et se situe en regard du coin postéro-supérieur du calcanéum qui vient agresser le versant antérieur du tendon achiléen. Il en résulte un épaississement des fibres antérieures du tendon à son insertion (qui deviennent irrégulières avec parfois des zones de microruptures intratendineuses), une distension de la bourse rétrocalcanéenne ainsi que des modifications inflammatoires dans la graisse préachiléenne. Dés que possible, nous vous présenterons un film pour mieux comprendre les lésions observables.
Etonnement, alors que Patrick Haglund était d’origine suédoise, son nom ne semble pas être resté à la postérité en Scandinavie où la maladie qu’il a décrit continue à être appelée simplement « bursite rétrocalcanéenne »...